Présentation du séjour
A la fin du XIIème siècle se répand dans le sud de la France une déviance du christianisme, le Catharisme, qui se résume à croire en 2 entités : le Mal (monde matériel, réel) et le Bien (monde immatériel, après la mort). Ceci est considéré́ comme profane par l’Église, qui lance une croisade (1208) pour éradiquer les Cathares, signifiant hérétiques. Or les cathares sont totalement intégrés à la population, jusque dans les familles des seigneurs (les Trencavel, les comtes de Foix par exemple). La bataille s’engage, des sièges sont tenu pendant des mois tandis que la population résiste, ou pas (Simon de Montfort a obtenu Béziers, Narbonne, Carcassonne entre autres pour le Roi). Les Cathares préfèrent aller d’eux-mêmes au bucher plutôt que de renier leur foi. Le traité de Paris (1229) marque la fin des combats, et le début de l’Inquisition. Les Cathares sont hors-la-loi, et les inquisiteurs usent de leurs pouvoirs pour les retrouver : dénonciation contre une somme d’argent par exemple. Les survivants cathares s’exilent donc, dans les châteaux garde-frontière, pour y prospérer quelques années. Ils furent délogés par Louis XI, qui arriva au pouvoir en 1241. Celui qu’on surnomma Saint Louis est connu sous le nom de Louis le Sanguinaire dans la région…
L’itinéraire ne se hisse jamais en haute montagne, ce qui le rend accessible à tous, tout en offrant des paysages et panoramas magnifiques. Le sentier progresse tantôt en crête rocheuse, tantôt dans des gorges, sur des coteaux plantés de vignobles, dans des forêts, dans la garrigue parfumée… un véritable voyage entre la montagne et la mer.
L’avis du guide
Une occasion unique de découvrir les sentiers perchés qui relient les « Citadelles du vertiges », en toute sécurité et « à la carte », grâce au bus placé sur des points de repère le long du chemin. Vous aurez l’occasion d’assister à des visites historiques très intéressantes, animées par des guides passionnés, ainsi que des dégustations de produits régionaux. Le chemin parcourt une extraordinaire variété de paysages, depuis les forêts et prairies ariégeoises jusqu’aux garrigues et les vignes des Corbières.
Françoise Masson